Série de tableaux conçus à l'occasion de l'exposition collective Doudou...dis...donc...
Drop I
Drop II
Drop III
Tryptique (30x30cm, chaque) Huile sur verre acrylique suspendu
"Cécile Harrison, peintre, a proposé des paysages réalisés sur un support transparent évoquant le doudou abandonné au bord d'une route ou au coin d'un bois qui se trouve réduit à l'état de simple objet et peut acquérir ainsi une nouvelle existence."
Ce tryptique est aussi une réponse en peinture dune installation urbaine conçue à l'occasion d'une participation à la tribu des Potobos. Pour plus d'infos sur les activités du collectif Paris Label c'est ici
Exposition Doudou...dis...donc
8 artistes revisitent le doudou : Mimi Rondelle, Coco Téxèdre, Sabine Planès, Cécile Harrison,
Clyde Knowland ,Dominique Lecomte, Hélène Loussier, Julien Billaudeau
Doudou douceur, doudou douleur ! Le doudou possède aujourd'hui sa mode, son design, ses blogs, ses créateurs...ce qui nous a donné l'idée , en ces temps moroses, de donner carte blanche sur ce
thème aux artistes de la galerie .
A chacun son doudou....Si certains affichent encore un peu de tendresse dans leurs créations, la plupart dépassent largement le rôle dévolu traditionnellement à l'objet . Ils ont saisi le thème
du doudou à bras-le-corps pour s'amuser, se défouler, et créer des oeuvres étonnantes parfois violentes ou érotiques.
Mimi Rondelle , qui sculpte le papier, a gardé l'esprit des contes pour enfants. Sabine Planès crée des doudous souffrants et malmenés . Hélène Loussier évoque le doudou à travers des mains
d'enfants et sculpte d'étranges animaux en céramique . Julien Billaudeau joue sur la démesure en dessinant de petits personnages avec d'immenses doudous. Le peintre Dominique Lecomte s'intéresse
à la multitude en représentant avec tendresse et humour un immense tas d'ours en peluche. Clyde Knowland , plus brutal, emprisonne de véritables peluches dans du béton . Cécile Harrison
s'intéresse à l'abandon en montrant comment cet objet , symbole du passage et de la transition, peut soudain perdre tout affect et retourner à l'état de simple objet, être abandonné, perdu, ou
acquérir une nouvelle existence. Quant à Coco Téxèdre, elle revisite complètement le thème avec des oeuvres en volume évoquant la toison pubienne féminine. Une sorte de doudou pour adulte
!
Mais pourquoi le doudou ne servirait-il pas de refuge aux plus grands? D'ailleurs certains objets que nous traînons partout , tel le portable, ne joueraient-ils pas un peu ce rôle ? Attention la
doudoumania est là...